Versac, Meilcour et Libertas

Effarement et inquiétude : polémique Meilcour/ Eric Mettout.

Effarement : Quoi? ce n'est que cela? Une simple remarque sur un article a déchainé l'ire amère d'Eric Mettout? On résume : Une journaliste de l'Exprès rédige un article au sujet de Libertas, un parti européen. Le sujet : une vraie/fausse campagne virale, qui connait un certain succès. La journaliste s'informe au sujet de ces vidéos, joint le service de presse qui reconnait être vaguement au courant, et ne répond donc pas clairement à la question posée en début d'article : Campagne organisée ou campagne spontanée? En fait, on peut y répondre selon son interprétation.
Du coup, le rédacteur en chef réagit et vilipende Meilcour, qui a bien du mal à ne plus être Versac. Critiques virulentes, plus sur la personne que sur le fond, sauf : se montre dans son article tout ce qu'il y a de plus circonspecte sur la spontanéité de l'opération (à propos de la journaliste) et : elle émet des doutes, certes, mais aucune accusation formelle qu'elle ne puisse étayer. Il faut donc pouvoir étayer pour affirmer, ce que Eric Mettout félicite la journaliste de ne pas faire, mais elle aurait pu exprimer son doute plus nettement. A tout le moins. Quoiqu'il en soit, Meilcour/Versac ne fait que rédiger en 140 signes une remarque de celles que l'on fait en lisant son journal. Faut-il s'en abstenir désormais? parce que c'est public? Notons au passage le post d'Authueil : un pour tous, tous pour un.

Inquiétude : Dans son post, Versac soulève plusieurs problèmes, qui auraient au moins mérité une enquête. Normalement, c'est à cela que servent les journalistes. Là, de la part de l'Exprès, il s'agit de surfer sur un buzz, sans apporter une once d'analyse. Certes, je me précipite droit sur une porte grande ouverte, mais comment les journalistes peuvent-ils espérer lutter contre les blogueurs avec autant de paresse intellectuelle?

Final : Merci Meilcour ! ne dit pas le Figaro.

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