Fais ce que voudras

Facebook, dit Techcrunch, a tort d'écouter ses utilisateurs.

Et il le prouve. Il donne toute une série d'exemples (le Walkman de Sony, l'I-Phone...) qui montrent que des décisions d'importances ont été prises par des hommes qui n'en ont fait qu'à leur tête. On peut aussi parler de l'appel du 18 juin, personne n'y croyait. Bon, je ne multiplierait pas les exemples.

Mais une leçon se dégage de tout ça : fais ce que voudras, suis ton instinct, fais les choses comme ça te chaut. Et c'est cette leçon qui m'intéresse. Car je constate dans ma vie que c'est vrai.

C'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficiles. Disait quelqu'un. Et c'est vrai. On se dit qu'on va gêner, déranger, mal faire, ou on remet à plus tard : et le temps passe, et on ne fait rien. J'ai décidé de suivre toutes mes idées.

Pas n'importe comment : je vais suivre mes idées, mes instincts dans ce que je fais pour l'instant, tout en courant m'informer et en tempérant certaines choses par la réflexion. Mais je vais suivre mon idée. Depuis que je le fais, ça me réussit. Toutes ces années à, finalement, faire des choses en fonction de ce que je crois que les autres vont en penser... Mais c'était comme un réflexe conditionné, je ne m'en rendais pas compte.

Fais ce que voudras.

Un pays à l'aube, Dennis Lehane

Lecture récente. Pas mal.

Boston 1919. Un flic, un pas flic. Conflits sociaux, beaucoup. Drame se noue. Fin du roman grève de la police en 1919, gros drame.


Les héros : Danny, le flic. Origine irlandaise, pris entre ses idées et sa famille à principes/idées reçues. Famille partiellement corrompue et mêlée aux affairespolitiques locales.

Luther : noir, ouvrier, meurtrier par accident, père, un peu perdu.

Ambiance : à la fois luttes sociales et droits civiques. Clivage Noirs/Blancs. Riches et puissants bien assis et qui se supportent et se renforcent mutuellement.

Rythme du livre : montée des tensions bien menées, l'explosion finale survient après une accumulation de sentiments d'injustice et de frustrations, donc libératoire.

Au final : bien construit, bien mené, efficace. Attendu néanmoins, mais pourquoi s'en priver.

Une vie saine, un corps sain, et tout ira bien

Alors. Je décide de bien manger. Oui. Si. C'est possible, parfaitement. J'ai fait les courses. Acheté des légumes des fruits de la salade.

Le premier jour. C'est super. J'aime. Je me sens saine. Et propre. Mais de l'intérieur, propre. A l'extérieur aussi je veux dire. Je mange une bonne grosse salade, mmm, avec du pain. Et des pommes en dessert.

Le deuxième jour. C'est super hein, attention. Mais j'ai envie de charcuterie. Alors que fais-je? J'ai le droit quand même. Un peu. Namého. Mais c'est pas hyper bon pour la santé on va dire. Il paraît. ça donne le cancer. Ou les maladies cardio-vasculaires. Mais c'est bon, d'un côté. Il faut bien mourir. De quelque chose, je veux dire. Allez, un peu de charcut.

Le troisième jour. Alors, c'est toujours super, mais là j'ai envie d'un steak saignant, et plein de beurre pour faire la sauce vous voyez? Mais il faut pas, le gras très gras c'est pas bien, il faut du gras pas trop gras quoi, juste un peu gras mais pas trop. Mé il y en a ils disent on peut mélanger la viande et le gras si on mange des légumes. Beaucoup et pas gras. Allez, je le fais, le truc gras, avec salade et une pomme de terre. Oui c'est un féculent j'ai dit qu'il faut pas mais UN, merde.

Le quatrième jour. Resalade, mais c'est chiant, je pense à la veille et du coup je mange du poulet, surtout la peau.

Le cinquième jour. Marre. Je sais plus quoi faire. De toute façon je le suis pas, ce mode de vie, alors j'arrête quoi. Zut.